Le développement des marées vertes est alimenté par l'apport abondant de nitrate (engrais), d'azote et de déjections animales issus de l'agriculture. Ce sont des éléments nutritifs pour les algues et cela provoque leur prolifération saisonnière. La principale cause de notre problème provient donc des pratiques intensives agricoles.

La prolifération des marées vertes se fait principalement au printemps car il y a :

- suffisamment de lumière

- une bonne température de l'eau

- une bonne géographie des sites.

La localisation ciblée par ce phénomène est la Bretagne et donc les côtes bretonnes.

La Bretagne est idéale pour le développement des marées vertes car :

- les condition météorologiques sont favorables

- la mer est profonde et claire (photosynthèse plus simple)

- les courants d'eau sont faibles (les algues ne se dispersent pas)

- l'eau est saturée en nutriments dont les algues se nourrissent (azote et nitrates).

Lorsque les algues se décomposent elles produisent de l'hydrogène sulfuré, qui est un gaz dangereux car il bloque la respiration cellulaire. Néanmoins les algues sont toxique une fois sèche et morte. Ce sont des bactéries qui transforment les sulfates en sulfure d'hydrogène. Ces marées vertes nuisent donc à la vie, car elles peuvent effectivement s'avérer mortelle, autant pour les hommes, que pour les animaux et les végétaux.

Plusieurs moyens permettent de mesurer le phénomène, comme des tableaux de valeurs ou des graphiques. Comme celui que vous pouvez trouver ci-dessus, c'est un graphique représentant "le volume d'algues vertes ramassées et communes concernées par la collecte", ce document est tiré du CEVA (Centre d'Etude de Valorisation des Algues).

Les services écosystématiques présents et/ou touchés sont :

- les services culturels, car le tourisme diminue fortement dans les zones touchées par le phénomène. Le littoral est peu accessible voir pas du tout dans certains lieux.

- les services environnementaux, car la biodiversité n'set pas conservée, les algues prennent le dessus sur toutes les autres espèces.

- les services de nutrition, les ressources en poisson faiblissent car il y'a de moins en moins d'eaux saines.

Les marées vertes sont nauséabondes et en plus ont des effets écotoxicologiques et sanitaires néfastes. En conséquence plusieurs plages ont du fermées en pleine période estivale. Les nappes phréatiques sont elles aussi touchées car elles mettent des années à se décharger des nitrates. Au delà des conséquences environnementales inévitables, il y'a des répercussions sur l'économie et le tourisme.

Les activités économiques subissent une forte baisse sur les littoraux. Il y'a une baisse également de la valeur des biens immobiliers.

Le tourisme subit lui aussi une diminution conséquente cause des zones endommagées et fermées (plages).

Niveau chiffre, l'Etat à dépensé 1,5 millions d'euros en 2019 pour le nettoyage des plages et plus d'un milliard d'euros pour toutes les actions concernants les marées vertes depuis le début.

Les cours d'eau sont touchés par la pollution agricole, il faudrait donc diminuer la teneur en nitrate. Il faut aussi baisser le plafond de fertilisation azotée des parcelles dans les zones sensibles et provoqué des changements des pratiques agricoles. La situation s'améliore car la concentration en nitrate aujourd'hui s'élève a 32mg/L alors qu'en 2003 elle s'élevait à 37mg/L, mais cela ne suffit pas car il faudrait être à au moins 10mg/L pour observer des débuts de résultats positifs et encourageants. L'objectif serait d'atteindre une concentration nitrique de 5mg/L.

On remarque quand même une baisse assez encourageante depuis 10 ou 15 ans. Il y'a une importante diminution de la concentration en nitrate d'après le CEVA. Nous observons bien distinctement cette diminution grâce aux chiffres des côtes bretonnes :

1960 : 5mg/L

2000 : 50mg/L

2020 : 33mg/L

En 2000 nous avons subit une énorme hausse et nous avons réussi à amortir le choc et à faire redescendre ce chiffre excessif. Il y'a une belle progression qui se dessine, bien que les marées vertes seront tout de même venues à bout de trois hommes et près de trente-neuf animaux depuis 1971.

- futura-sciences.com

- nationalgéographic.fr

- reporterre.net

- eau-et-rivières.asso.fr

- documents du TP