Nous allons donc identifier les actions de l’Homme sur les écosystèmes et comment limiter son impact, en d’autres termes, nous cherchons à montrer comment l'équilibre dynamique des écosystèmes peut être bousculé par les actions de l’Homme, quelles sont l’ampleur du phénomène et quelles sont ses conséquences sur la santé et sur l’environnement. Ensuite, nous identifierons les différentes solutions possibles afin de réduire l’impact de ce phénomène.

Pour cela, nous allons, à l’aide de différents types de documents (tableaux, graphiques, textes courts...) apportées des informations diversifiées. Nous nous appuierons ainsi sur la disparition de la mer d’Aral, un lac salé d’Asie centrale et le quatrième plus grand lac de la planète, il y a 50 ans, avec une superficie de 66 458 km².

Nous nous attendons à ce qu’un désastre écologique ai induis cette disparition et donc ce qui aurait induis une forte diminution de sa superficie.

Partagée par la frontière entre le Kazakhstan au nord et l'Ouzbékistan au sud, la mer d'Aral occupe, au milieu de déserts sableux, une partie basse de la dépression touranienne ou aralo-caspienne ; elle a communiqué avec la mer Caspienne jusqu'à une époque géologique récente (quelques millions d'années) par le cours de l'Ouzboï.

Depuis les années 1960, la mer d'Aral s'assèche : les eaux de l'Amou-Daria et du Syr-Daria, dont elle est le réceptacle naturel, ont été abondamment utilisées à des fins d'irrigation. Depuis les années 1980, ces deux grands fleuves n'atteignent même plus, durant les mois d'été, la mer intérieure, qui s'évapore inéluctablement. Autrefois, la mer d'Aral, dont la superficie était estimé, dans les années 1950, à près de 68 000 kilomètres carrés, mesurait, dans ses plus grandes dimensions, 428 kilomètres du nord au sud et 284 kilomètres d'est en ouest ; les îles et îlots qui émergeaient de ses eaux peu profondes totalisaient une superficie de 2 345 kilomètres carrés. À la fin des années 1980, la superficie totale de la mer d'Aral était inférieure à 40 000 kilomètres carrés. Son niveau est passé de 53 mètres au dessus du niveau de la mer en 1960 à 52 mètres en 1970, 46 mètres en 1980 et 38 mètres en 1993 et 36 mètres en 2000. Les taux de sel et de minéraux contenus aujourd'hui dans le lac ont dramatiquement augmenté, rendant l'eau impropre à la consommation. Ils ont également provoqué la disparition de la grande majorité des espèces de poissons, entraînant celle de l'industrie de pêche installée tout autour de la mer d'Aral. Les ports d'Aralsk au nord et de Mouinak au sud se trouvent désormais à plusieurs kilomètres de la rive.

La désertification, c’est l’expansion des zones où le sol s’est dégradé et la disparition du couvert végétal.

La désertification est amplifiée par le phénomène de "salinisation".

En effet, la mer d'Aral est salée et son retrait laisse un sol couvert de cristaux de sels, c'est pourquoi le sol a un aspect blanchâtre mais aussi pourquoi les plantes ne poussent pas : le sel est un des meilleurs désherbants "naturels".

De plus, il y a même des résidus de pesticides et en particulier du DDT qui est lui, un pesticide chimique très dangereux.