Entre 2000 et 2005, des solutions ont été envisagées pour limiter la disparition de la Mer d'Aral et pour revoir l'eau. La Banque mondiale et le gouvernement du Kazakhstan ont investi l'équivalent d'une centaine de millions de dollars pour construire le barrage de Kokaral, long de 13 kilomètres. C'est ce qui a créé ce qu'on appelle la « petite mer d'Aral ». La banque mondiale envisage d'augmenter la hauteur du barrage de plus de 6m et de faire un deuxième barrage.
Mais la mer n'est pas encore revenue jusque dans le port d'Aralsk, où des grues, rongées par la rouille, sont restées immobiles pendant des dizaines d'années. Des usines et des entrepôts tombent en ruine. Des témoins silencieux d'une ère où la ville et son port étaient prospères.
Zaurech Alimbekova, qui dirige la réserve naturelle de Barsakelmes, dans la région d'Aralsk, rêve de revoir l'eau dans ce port où elle se baignait quand elle était enfant. Mais elle ne se fait pas d'illusions, ce n'est pas demain qu'on rétablira complètement la mer d'Aral.
Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/802969/mer-aral-russie-assechement-environnement-renaissance
On n'a mis que 40 ans pour détruire cette mer, mais pour la faire vraiment revenir, ça prendra bien des années, il faudra faire bien des efforts et ça coûtera très cher. Mais les petits pas qu'on fait en ce moment me redonnent l'espoir.
Zaurech Alimbekova