Chez l'homme, on a dénombré 26 décès en France causés par la forme humaine de la maladie et près de 180 décès en Grande-Bretagne.
Selon l'Organisation mondiale de la santé animale, le nombre de cas d’ESB dans le monde est tombé de près de 2.000 en l’an 2000 à six en 2015, dont quatre dans l'Union européenne.
Et en France, tous les bovins âgés de plus de quatre ans qui passent par l'équarrissage sont systématiquement testés pour l'ESB.
Une équipe de chercheurs franco-suisse a réussi à bloquer les agents infectieux responsables de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de maladie de la vache folle, grâce à une nouvelle molécule. Une découverte publiée ce jeudi dans la revue Science Translational Medicine.
Testé chez la souris et le hamster, le composé conçu par les chercheurs est un polythiophène. En bloquant l’agglutination des prions infectieux – des protéines anormales provoquant l’ESB – dans le cerveau, cette macro-molécule enraye l’infection et le développement de maladies neurodégénératives rares mais souvent mortelles. Chez l’homme, l’accumulation de ces protéines anormales provoque la maladie de Creutzfeldt-Jakob.