Le bilan hydrologique d’une étendue d’eau correspond à la différence entre les apports d’eau et les pertes d’eau (par évaporation par exemple). Ce bilan peut être modifié par les activités humaines (barrage, irrigation) ou par des changements climatiques.
Le climat de la mer d’Aral est un climat semi-aride ; de ce fait, l’évapotranspiration y est intense (1 à 2 m par an) et les précipitations faibles (70 à 350 mm par an).
L’augmentation de la salinité qui en découle a conduit à l’élimination de la quasi-totalité des poissons qui y vivaient. Par ailleurs, le sel laissé au sol par la mer en recul est soulevé par le vent et répandu régulièrement sur les terres fertiles de la région, condamnant ainsi les possibilités de culture par la population locale.
L’utilisation non contrôlée de pesticides et d’engrais pour la culture du coton conduit à la pollution des nappes phréatiques et donc à la diminution d’eau potable disponible et à l’impossibilité d’irrigation des jardins. La désertification de la mer d’Aral est une catastrophe économique, écologique et sanitaire pour la région.
Extrait d’un texte du site Internet DocSciences expliquant les différentes causes de la desertification
On n'a mis que 40 ans pour détruire cette mer, mais pour la faire vraiment revenir, ça prendra bien des années, il faudra faire bien des efforts et ça coûtera très cher. Mais les petits pas qu'on fait en ce moment me redonnent l'espoir.
Zaurech Alimbekova